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BD - Vie étudiante - Evaluations - Sorties terrain - Erasmus


 

LES COURS

Beaucoup d’étudiants en cours d’année se demandent : que font-ils là, que leur apporte leur formation, à quoi tout ça leur servira etc. L’intention de cette page est d’apporter des éléments de réponse aux questions que tu peux te poser dans ton cursus.


Dans un premier temps on te présentera la continuité de la formation, de la licence au master. Tu verras en quoi chaque année est indispensable pour la suite de ton cursus.
Puis on te présentera les particularités de la formation. Tu verras que l’enseignement en géographie offre une large palette de connaissances et de compétences, ainsi qu’une sacrée culture générale !

 


Dans l'encart vert à gauche, tu trouveras quelques commentaires de certains de tes futurs enseignants.


1) LA BD :

Clique sur les images de la BD pour avoir plus d'infos!

BD L1 BD L2

Licence 2

BD L3 BD M1

BD M2Master 2

Licence 1 : Tu te demandes surement à quoi tout ça pourra bien vous servir… oui, cette première année va vous sembler très théorique mais elle constitue une base primordiale pour les années qui vont suivre.

Licence 2 : Ouf, des travaux plus concrets. Tu vas commencer l’apprentissage des outils géographiques (profils topographiques, coupes géologiques, SIG,…). Eh oui, la discipline géographique est une des seules formations qui nécessite encore l’usage de crayons de couleurs à l’université.

Licence 3 : Ah, le terrain… c’est le début de la pratique ! C’est là que tu commences à te spécialiser vers ce qui te passionne le plus (environnement, aménagement,…). C’est en L3 que tu peux commencer à déterminer ton futur parcours.

Master 1 : Avec le M1 tu découvriras la Recherche, la vraie ! C’est une année assez déroutante, rompant avec les habitudes de l’étudiant en Licence. Au premier semestre on te fournira des bases théoriques et pratiques afin d’entamer au deuxième semestre  le fameux mémoire. Tu seras alors lâché en pleine nature, tes armes seront la construction d’une problématique et le travail avec ton directeur. Le M1 est une préparation très approfondie pour aborder le M2 sur des bases solides.

Master 2 : Enfin tu es arrivé en M2 ! Cette année sera la dernière avant d’être diplômé ! Tu comprends mieux ce que peut-être la géographie et les différents débats qui la forment. Tu approfondis des thèmes de recherche multiples et passionnants au travers de travaux personnels et de groupe avant de te consacrer corps et âme à ton sujet de mémoire. Une question demeure… choisiras-tu une orientation en doctorat ou une entrée dans la vie active ?

 

2) LA VIE D'UN ETUDIANT GEOGRAPHE EN COURS :

On va tenter de te présenter les grandes étapes que tu franchiras lors de tes cours, de la licence au master.

A ton arrivée, en Licence 1, tu seras sans doute marqué par la taille des amphis et le nombre d’étudiants en cours. Tu seras surement touché par le fait d’être « noyé » dans la masse. Au début, tes rapports avec les profs seront peu développés. Pas de panique, on y a tous survécu et  tu y trouveras surement des avantages ! On doit quand même te signaler un bon point de la fac de Pau : sa petite dimension. En effet, les promos sont à effectif réduit en comparaison avec les grosses facs. De plus, pour limiter cet effet d’isolement des étudiants, la fac met en place un système d’accompagnement personnalisé. Un prof référent sera là pour toi en cas de besoin. De plus, un tutorat d'accueil est organisé début septembre avant la rentrée pour te permettre de te familiariser avec le campus et les différents services étudiants.

En deuxième et troisième année, les effectifs se réduisent et les travaux demandés évoluent. Tu commenceras à travailler en groupe, les cours de TD te permettront plus d’échange avec les profs, tu commenceras à utiliser des outils propres à la géographie tel que les profils topo et les logiciels SIG (Systèmes d'Informations Géographiques). Un petit plus en L2 et L3 : les dossiers. Ils peuvent s’apparenter à des initiations à la recherche. Ils mêlent le travail de groupe, des échéances sur le long terme, des comptes rendus, la mobilisation de connaissances entre théorie et pratique, et enfin une restitution orale. Les cours ne sont plus en amphi, tu seras en classe, les profs te solliciteront beaucoup plus.

Les années de master te feront te questionner sur tes choix personnels. On n’entre pas en master comme en licence. Tu devras constituer un dossier pertinent pour y être accepté. Etre en master c’est un choix que tu devras assumer : entre cours, stage et mémoire, la rigueur sera de mise pour finir ton année. Le master c’est avant tout développer une pensée et une réflexion particulière te permettant de mener un projet de a à z. Ta place d’étudiant est redimensionnée. Les cours se transforment en séminaires, tu es beaucoup plus sollicité et devient acteur de la séance. Le dernier point clef,  c’est le lien qui se créé avec ton directeur de mémoire, qui évolue et varie selon la personnalité de l’encadrant et de l’encadré.

L'UPPA est notamment dotée d'un Espace Numérique de Travail (ENT) : c'est une forme de site internet accessible à tous les étudiants inscrits où tu pourras trouver ton compte administratif, tes inscriptions, tes résultats d'examens, ta messagerie internet étudiante, tes codes d'accès, un annuraire des étudiants, etc. Pour ce qui est des documents de cours, des dépots de fichiers, de forums et de ton emploi du temps, tu les trouveras sur la plateforme de cours en ligne WebCampus.

http://portail.univ-pau.fr (Lien vers l'Espace Numérique de Travail)
http://webcampus.univ-pau.fr (Lien vers le WebCampus)

 

3) LES EVALUATIONS:

Les partiels marquent un changement par rapport au lycée. Ce sont les examens qui clôturent les semestres. Tu auras deux sessions par année et des rattrapages. Un tutorat intersession est proposé aux étudiants ajournés à la première session. Il est important de préciser que la grosse différence avec le lycée, c’est la plus grande autonomie des étudiants : attention c’est à double tranchant car tu as la possibilité de travailler ou de ne rien faire…donc il ne faut pas se laisser aller !

Chaque cours possède sa propre évaluation qui prend la forme de TD de groupe ou de travaux individuels (contrôles continus, partiels). Tu auras des comptes-rendus à fournir dans le cadre des cours de géographie physique, géographie humaine (sociale et culturelle) et d’apprentissage des outils géographiques (statistique, SIG, méthodologie). Nous te présentons ici des illustrations de certains travaux qui te seront demandés dans le cadre de ton cursus et nous laissons le soin à tes enseignants de t’expliquer leurs objectifs et utilités. Parmi ces nombreux travaux tu seras amené à mettre en pratique tes connaissances acquises lors des différents cours théoriques dans le cadre de sorties terrain.

En voici quelques exemples classés par catégories :

Géographie physique

Profil topographique réalisé en L1 (Colmar, échelle 1 :50 000 IGN) (Travail individuel)

topo

Croquis de synthèse sur la zone de Revel (Licence 2, cours de géomorphologie). (Travail individuel)

 

Géographie humaine

Profil architectural (Labastide-Clairence, cours de culture et patrimoine, Licence 3) (Travail de groupe)


Croquis d’une façade architecturale (cours de culture et patrimoine L3)

 

Aménagment

Schémas réalisés dans le cadre du parcours aménagement en Master 1 Pro : "Les entrées de ville du Pays du grand Pau, un projet essentiel à l'attractivité du territoire et à sa qualité de vie". Master 1 pro Aménagement, conduite de projet, Pau, Mars 2010. Réalisé par Couratte M.et Galey C.

amenagement

"Etude de l'habitat individuel dans le Pays du grand Pau", Mars 2010. Réalisé par Faye S, Mallejac S, Perarnaud M. et Thevenard E.

amenagement2


Outils géographiques

Page d’un atlas réalisé dans le cadre d’un cours de SIG en Master 2 SAT (logiciel MapInfo et Word) (travail de groupe)

Schéma systémique dans le cadre d’un cours de SIG Master 2 (logiciel Adobe Illustrator)

 

4) LES SORTIES TERRAIN:

Une partie des examens présentés ci-dessus sont réalisés dans le cadre de sorties terrain. Elles s’organisent généralement sur une journée, et parfois sur plusieurs jours (2 à 3), à l’issue de la sortie tu auras à réaliser un dossier autour du thème annoncé par tes enseignants.

Nous te présentons ici quelques photos illustrant ces différentes sorties (Revel ou Gan par exemple pour les sorties de géographie physique, Labastide-Clairence ou Geaune par exemple pour les sorties de géographie culturelle...) :

Vous trouverez d'autres photos de sorties terrains dans l'onglet médias

 

5) L'EXPERIENCE ERASMUS:

Le programme Erasmus est une expérience particulière dans la vie d'un étudiant que l'on te propose de découvrir par quelques témoignages :

Antonin, parti en Erasmus en L3 promo 2008-2009, à Madrid

« Madrid! Plus je suis ici plus je me dis que c'est un truc de  fou! »
On ne résume pas une année Erasmus en quelques lignes, mais on peut tracer les grands moments.
Erasmus c’est avant tout une histoire profondément humaine, dans laquelle la vie sociale prend un poids démesuré.
Pour être « seul », il faut le vouloir, le rechercher  Pourquoi me direz-vous ? Simplement parce que tous les étrangers qui arrivent, arrivent seuls … et avec une seule idée en tête « réussir son Erasmus ».
Et un Erasmus réussi ça passe par quoi ?  Ca passe avant tout par des rencontres.  S’il ne devait rester qu’un seul mot ce serait celui-là. Plus la rencontre est « exotique » « étrange » « surprenante » plus elle est valorisée dans le discours.
Exemple : manger du Goulash, en compagnie de 2 Ecossais, un Croate, et un Mexicain dans un appartement de Grenade (et de préférence, vers 3h ou 4h du matin).
Alors comment favoriser les « rencontres » ? Première chose, qu’a très bien comprise Klapisch, c’est l’appartement en collocation, premier vecteur de sociabilité. Mais le revers de la médaille c’est qu’il est possible de « s’enfermer » dans une bulle internationale, dans un appartement multiculturel, et de ne pas s’intégrer dans le pays dans lequel on vit. Il faut donc faire « l’effort » d’aller vers les autochtones. Là, la glace est parfois difficile à briser.. Ou au moins beaucoup plus difficile à briser qu’entre deux « étrangers ». 
Une conclusion :
Madrid c'est fini.
Quelques larmes et quelques adieux horribles. Le deal était le suivant : regretter de partir de Madrid... là pour le coup je crois qu'on va tous le regretter.  A Pau  le réveil était étrange, l'impression de me réveiller d'un long rêve, un trop long rêve, je me suis même demandé  si cet épisode madrilène avait vraiment eu lieu...
On regrettera presque tous d'être partis, mais peut-être pas tous de la même façon .

 

Marion, partie en Erasmus en L3 promo 2009-2010, à Madrid

Il m'est difficile de résumer en quelques lignes seulement mon expérience Erasmus. Erasmus c'est beaucoup de choses mais ça dépend surtout de ce que chacun attend et espère de cette expérience. 
Au début, Erasmus c'est surtout compliqué, ça parait même quasiment insurmontable. Y'a beaucoup de paperasses avant de pouvoir être acceptée et y'a même beaucoup de paperasses en arrivant sur place que ce soit à la fac ou pour trouver un appart, ouvrir un compte courant ou un compte mobile.... Et tout cela sachant que, dans la plupart des cas, on arrive sur place sans vraiment maîtriser la langue. En fait au début, en arrivant en Espagne, j'ai vraiment eu l'impression que je n'allais jamais y arriver et j'attendais qu'une chose: pouvoir enfin vivre la même chose que Romain Duris dans l'Auberge espagnole.
Mais finalement au bout de quelques semaines d'adaptation, c'est bon, on y est, l'Erasmus peut enfin commencer. En gros ça signifie plusieurs choses: beaucoup de rencontres avec des locaux ou des étrangers, beaucoup de fiestas évidemment, de voyages à travers le pays mais aussi (en tout cas dans mon cas) pas mal de travail même si on ne nous demande pas des choses très compliquées et on prend en compte notre "statut" particulier.
Pour résumer je dirai qu'en gros Erasmus c'est vraiment une expérience atypique dans votre vie. Je dirai qu'Erasmus ça ne se lit pas, ça ne se décrit pas, ça ne se regarde pas à travers un film mais Erasmus ça se vit !
Donc un conseil (quitte à faire de la pub), si vous avez l'opportunité de le faire, allez-y, n'hésitez pas une seconde et foncez !

 

Lucie, expérience ERASMUS à Séville, Septembre 2008 à Février 2009 en Licence 3

L’idée de partir en Erasmus m’était venue deux ans  avant, lorsqu’avec une amie espagnole nous étions parties à Lisbonne voir des amis à elle qui eux-mêmes étaient en Erasmus là-bas.
Je suis donc partie à Séville avec mon sac à dos, un dimanche de septembre. Je partais vers l’inconnu, c’était aussi palpitant qu’inquiétant ! Mais dès mon arrivée à l’auberge de jeunesse, j’ai retrouvé plein de jeunes dans mon cas, à la recherche d’un appartement, et c’est là que les rencontres ont commencé. Je pense que l’Erasmus est avant tout une expérience humaine, et c’est bien de partir tout seul, cela permet d’être plus ouvert, de plus se tourner vers les autres.
L’université de géographie de Séville se situe dans les Anciennes Fabriques de Tabac, un vieux bâtiment avec plein de couloirs, de recoins et de patio…très jolie, mais pas du tout pratique pour se repérer. Le début de l’année scolaire a été assez calme, il fallait s’adapter à l’accent andalous (qui mâche les fins de mots), à la fac, à l’ambiance, découvrir la ville, faire connaissance… mais peu à peu, le rythme de la vie sévillane c’est intensifié.  Parallèlement, je m’étais inscrite dans une équipe de foot en salle (sport très répandu en Espagne), qui était composée majoritairement d’étrangères, et nous avons formé un groupe très lié. Après chaque entrainement ou match nous nous retrouvions autour d’une bière, nous nous retrouvions pour faire des repas traditionnels (sicilien, allemand, français…). Il y avait aussi quelques espagnoles, qui nous ont fait découvrir plein de choses, qui m’ont emmené faire de l’escalade.
Nous n’avions que 3 jours de classe par semaine, avec un système assez différent de la France : beaucoup de par cœur, pas de travaux en groupe, des cours très magistraux sans travaux appliqués. Par contre, nous avons fait des sorties terrain dans chaque matière, ce qui nous a permis de découvrir l’Andalousie.
Je suis rentrée en France début février, juste après les examens, j’étais dans les premières  à quitter cette barque euphorique, et ça a été très difficile, parce que c’est réellement une page qui se tourne. C’est triste de laisser toutes ces personnes rencontrées qu’il sera difficile de revoir parce qu’elles sont de Rome, Palerme, Tel Haviv, Haifa, Recife, Sao Paulo, Berlin, Helsinki ou tout simplement de Séville. Le retour en France a été un contraste, un retour au calme un peu difficile et brutal. Même si il y a eu quelques moments de solitude, de sentiment d’éloignement, surtout au début, c’est vraiment une expérience qui aura été tout simplement géniale. Un moment de ma vie unique,  très intense, très riche et qui m’aura beaucoup marqué.


http://ri.univ-pau.fr/live/partir-etranger/europe (Lien vers le bureau ERASMUS de l'UPPA)

 

Ces expériences Européennes ne se limitent bien entendu pas qu'à l'Espagne, et tu auras peut-être toi aussi la chance de partir étudier à l'étranger dans l'une des nombreuses Universités Européennes en partenariat avec l'UPPA.

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